La Llorona par Olivia Ruiz
Ca fait un bail que je souhaitais écrire un article sur la reprise de La Llorona par Olivia Ruiz, découverte sur la tournée Miss Météores…. Mais cette chanson m’est tellement intime que je n’ai jamais su comment l’appréhender…
Maintenant que ce titre tient toute sa 12e place sur le nouvel album Le Calme et la tempête à paraître très prochainement, je me jette à l’eau…
Ambiance…
J’ai découvert cette chanson sur la BO de mon film fétiche Frida de Julie Taymor, et les deux versions de Chavela Vargas et Lila downs et Mariachis ne m’ont plus jamais quittée.Elles ont pris tout leur sens quand je suis allée vivre au Mexique…
Car la Llorona est une légende mexicaine. Elle raconte que certains habitants de México se réveillaient au son des pleurs d’une femme qui déambulait dans les rues. Vêtue de blanc et le visage recouvert d’un voile, elle s’arrêtait toujours sur la grand place, pour reprendre sa route et disparaitre. Ceux qui l’ appercevaient apprenaient ensuite des trucs effrayants ou pire, mouraient.
La relation qu’Olivia Ruiz entretient avec cette chanson est toute différente, comme elle l’explique dans le documentaire bonus du DVD Miss Météores Live :
« Y a une chanson qui est très belle qui s’appelle la Llorona que mon frère Toan* me demande de reprendre depuis des années. On a perdu une artiste géniale cette année qui s’appelle Lhasa que j’aimais vraiment beaucoup artistiquement comme humainement. J’avais envie de lui rendre hommage et comme son dernier album s’appelle la Llorona même si ce titre ne figure pas sur l’album, j’ai décidé de reprendre ce titre là. »
« Cette Llorona, on peut imaginer que c est la mort qui vient nous chercher, dont les bras sont très confortables à qui on veut bien donner un peu mais pas tout quand même, se donner soi mais en lui demandant en contrepartie de protéger les gens qui nous sont chers, enfin c’est une chanson qui est très très chargée émotionnellement et le fait d’avoir Lhasa qui nous regarde comme un petit ange, ou en tous cas de se l’inventer, se l’imaginer pendant qu’on la fera sur scène va lui donner encore une portée différente. »
Selon un chico bien informé, Olivia Ruiz interpréterait ce titre avec son frère Toan* et son père Didier Blanc sur le nouvel album…
En attendant, pour les chicos et chicas qui se sont mis à l’espagnol pour encore mieux se délecter des chansons d’Olivia Ruiz, voici les parôles. Aprovechan!
Todos me dicen el negro, llorona
Negro pero cariñoso
Yo soy como el chile verde, llorona
picante pero sabroso
Hay de mi llorona, llorona
de azul celeste
hay de mi llorona, llorona,
de azul celeste
Salías del templo un día, llorona
cuando al pasar yo te vi
salías del templo un día, llorona
cuando al pasar yo te vi
Hermoso huipil llevabas, llorona
que la virgen te creí
hermoso huipil llevabas, llorona
que la virgen te creí
Hay de mi llorona, llorona,
de un campo lirio
hay de mi llorona, llorona
de un campo lirio
Al Cristo yo fui a contarle, llorona
mi pena y mi dolor
tan grande fue mi tristeza, llorona
Que el santo Cristo lloró
Hay de mi llorona, llorona
llévame al río
hay de mi llorona, llorona
llévame al río
Tápame con tu rebozo, llorona
porque me muero de frío
tápame con tu rebozo, llorona
porque me muero de frío
cactus
C’est vrai que c’est une jolie chanson. Je ne la connaissais pas avant de l’entendre par Olivia.
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FAURE PASCAL
Je désirerais recevoir la partition!!!….merci d’avance!
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