La Commode aux tiroirs de couleurs d’ Olivia Ruiz

La commode aux tiroirs de couleur

Que d’émotions! Je viens de refermer le dernier tiroir de la commode… il m’a laissée dans un bain de larmes avec le cerveau bien retourné comme il faut! 😂

Forcément, j’imagine que ça réveille les histoires familiales de chacun… Comme j’aurais aimé que ma mamie « maya » m’ait laissée une commode, et comme j’aimerais que ma grand mère Marcelle me parle aujourd’hui… C’est décidé, je commence dès maintenant à confectionner ma propre commode!

Mais assez parlé de moi, revenons à la commode! J’ai pris un plaisir coupable à ouvrir chaque tiroir et palper chaque objet avec curiosité pour découvrir les secrets et les histoires qu’il recèle. A peine un chapitre achevé que j’ enchaînais sur un autre … 

C’est d’ailleurs assez brutal quand l’histoire s’achève, tant on est emporté par le flow. On voudrait tellement que ça continue… Surtout que le style est tellement fluide qu’on sent rien passer. Un véritable page turner!

Fait étonnant, la grand mère au centre du récit prend la parole comme une millenial so Ruiz ! Pas du tout comme une mamie! J’avais vraiment le sentiment que c’était la petite fille qui se racontait, pas Rita. Finalement, la symbolique de la fusion des 2 personnages m’a plu, en tout cas c’est comme ça que je l’ai interprété.

Même si c’est une fiction, il y a énormément d’ Olivia Ruiz dans cette histoire. J’ai relevé tant de clins d’oeil et de références à son oeuvre artistique, ses inspirations, ses petits bouts de vie qu’on découvre au détour des interviews… sans que ça prenne jamais le dessus sur l’histoire.

Je me demandais vraiment ce que j’allais trouver dans ce 1er roman. D’après le pitch, ça semblait ressembler à une saga familiale sur fond historique à la Victoria Hislop, mais je me doutais bien que ce serait différent! 

La structure du récit définie par les objets choisis par « Olivia la Brocante », le focus sur ces femmes singulières, l’introspection qui amène de la profondeur…

L’écriture est finalement assez différente de ses chansons, moins concentrée disons. Et peut -être plus aérienne que l’Oiseau Piment.

Je suis assez sensible sur les récits de grand-mère/petite fille, et je n’avais pas été aussi touchée depuis « Va où ton coeur te porte » de Susanna Tamaro que j’ai lu quand je devais avoir 16 ans…

Je suis certaine qu’il sera adopté par beaucoup de femmes et qu’il va lancer un courant de fabrications de commodes!

Dans la mienne, j’y mettrai forcément ce roman pour expliquer ma démarche, mais aussi pourquoi je suis toujours aussi aficionada d’Olivia Ruiz…

Julia
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